Entraînement en piscine intérieure le vendredi 15 Décembre 2023 a été un temps fort.
Mon attitude vis-à-vis de la pêche à la lance
Mon attitude envers le spearfishing
Je mange de la viande, je mange du poisson et mon père était collectionneur d'armes, chasseur et pêcheur. J'ai donc été socialisé dès mon enfance en sachant que si l'on mangeait de la viande ou du poisson, un animal devait y laisser sa vie. J'aime manger de la viande et du poisson, mais pas forcément tous les jours, et il m'est arrivé de renoncer délibérément à la viande et au poisson pendant un mois.
Mais si l'on décide de manger de la viande et/ou du poisson, on devrait au moins s'assurer que l'animal a eu une vie digne et qu'il a été tué sans peur, sans stress et sans douleur. C'est pour cette raison que j'achète autant que possible de la viande bio et que je me procure ma viande de bœuf directement chez le fermier.
Nous savons tous que la surpêche dans les océans est un problème majeur et que la pêche industrielle cause d'importants dégâts écologiques. L'élevage commercial de poissons dans des fermes aquatiques, longtemps présenté comme une solution contre la surpêche, est également douteux sur le plan écologique et n'a rien à envier à l'élevage industriel comme cause de résistance aux antibiotiques.
Pour faire court, si nous avons décidé de manger du poisson, alors le poisson tiré au harpon est le poisson le plus écologique et le plus "tué dans le respect de la chasse" que l'on puisse manger !
Ceux qui pensent que l'on prend un harpon, que l'on plonge avec, que l'on choisit un poisson de taille appropriée, que l'on vise, que l'on appuie sur la gâchette et que l'on ramène ensuite un poisson frais à la maison pour se régaler et régaler sa famille et ses amis, se font une idée fausse. En particulier, cette idée ne s'applique pas du tout à la pêche au harpon en Méditerranée. Les poissons que l'on voit autour de soi en freediving ou en spearfishing sont tous des petits poissons de paix et ne présentent aucun intérêt culinaire. Les spearfishers sont à la recherche de poissons prédateurs. Mais ces derniers sont cachés dans leurs grottes, observent leur territoire et remarquent parfaitement si l'on est un freediver inoffensif ou un spearfisher. On passe donc inaperçu, caché derrière des pierres, couché à plat sur le fond, et on essaie d'attirer les prédateurs hors de leur tanière. Si le spearfisher parvient à attirer un prédateur suffisamment près de lui (par exemple en claquant des doigts), c'est alors seulement que l'on peut envisager de tirer. Le fait que l'on touche effectivement le poisson dépend de quelques autres facteurs.
Lors de mes dernières vacances en Italie entre Noël et le Nouvel An, non seulement je n'ai pas pris un seul poisson en 5 plongées, mais je n'ai pas non plus tiré un seul coup de feu et je n'ai même pas vu un poisson de taille et d'espèce appropriées. Bien sûr, je suis un débutant et un dilettante du spearfishing, mais je ne suis pas non plus un débutant aussi sanglant. La vie de spearfisher est tout simplement difficile et je suis heureux de ne pas devoir vivre de ce que je tire moi-même.
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